Voici notre critique de «Blanche-Neige»: en avons-nous vraiment besoin?


Les studios Walt Disney continuent d’adapter leurs classiques d’animation en prises de vues réelles. Les dernières victimes? Blanche-Neige, incarnée par Rachel Zegler, la méchante reine, jouée par Gal Gadot, un «prince» charmant ainsi que les sept nains, créés en CGI…


Voici notre critique de «Blanche-Neige»: en avons-nous vraiment besoin?


PHOTO FOURNIE PAR WALT DISNEY STUDIOS

Blanche-Neige se veut un dépoussiérage du conte allemand popularisé par les frères Grimm en 1812 et porté avec succès à l’écran en 1937 par les studios d’animation dirigés par Walt Disney.

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Cette version du XXIe siècle se veut donc plus en phase avec l’époque. Ainsi, si Rachel Zegler incarne l’héroïne du titre, son nom ne lui vient plus de la couleur de sa peau, mais de la neige tombée le jour de sa naissance. Exit également le prince charmant, qui devient Jonathan (Andrew Brunap), le chef des bandits résistant à la méchante reine (Gal Gadot). Mais que les puristes se réjouissent, les sept nains (créés dans un CGI plus que laborieux) sifflent toujours en travaillant, le bien triomphe du mal et les amoureux coulent ensuite des jours heureux, même si l’histoire ne dit pas s’ils eurent beaucoup d’enfants.


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PHOTO FOURNIE PAR WALT DISNEY STUDIOS

Les costumes et les décors (vrais ou faux) sont magnifiques, tout le monde le reconnaîtra. Mais pour le reste? Rachel Zegler a bien l’air d’une adolescente un peu mièvre qui comprend le langage des animaux, qui devient amie avec Simplet et qui non seulement tombe amoureuse, mais tombe aussi dans le piège de la reine. Gal Gadot joue mal tant elle oscille entre des moments «méchants» et inquiétants et d’autres presque parodiques tellement ses expressions faciales sont exagérées (blâmons le réalisateur, Marc Webb, et la scénariste, Erin Cressida Wilson, pour la pauvreté de bon nombre de dialogues). Et les personnages secondaires n’offrent aucun intérêt.


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Gal Gadot dans «Blanche-Neige» de Mark Webb.


PHOTO FOURNIE PAR WALT DISNEY STUDIOS

L’ensemble s’avère donc décevant, non pas en raison des modifications effectuées, mais tout simplement parce que ce qui passe en animation n’a pas la même portée en prises de vues réelles. La scène dans la forêt avec les arbres menaçants, qui est une pure merveille dans Blanche-Neige et les sept nains, perd ainsi toute sa force artistique et onirique dans cette version moderne. De nouvelles chansons font également leur apparition au milieu des 109 minutes du long métrage. Là non plus, rien d’enchanteur à signaler, le tout donnant une désagréable impression d’inutilité.


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Photo fournie par WALT DISNEY STUDIOS

Comme pour La belle et la bête, Cendrillon, Dumbo ou Le roi lion (oui, La petite sirène et Mufasa échappent à cette malédiction), ce recyclage n’est malheureusement que cela.

Note: 2 sur 5

Blanche-Neige tente de convaincre les cinéphiles dès le 21 mars.



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