La saga d’horreur «Décadence» est en péril après l’annulation du 11e film

Mauvaise nouvelle pour les fans d’épouvante: le 11^e chapitre de la saga Décadence, attendu en salles cette année, aurait été annulé selon la presse spécialisée. 

«Le projet est mort à 100% depuis près d’un an», a confirmé une source anonyme au site web américain réputé Bloody Disgusting, spécialisé dans le domaine de l’horreur.

Décadence 11 avait pourtant été annoncé en grande pompe par les studios Lionsgate en 2023 suite au succès remporté par le 10^e film de la série. Cette suite, d’abord attendue sur nos écrans en septembre dernier, a vu sa date de sortie repoussée au 26 septembre 2025. Tobin Bell, Shawnee Smith et Costas Mandylor avaient tous trois accepté de reprendre leurs rôles.

Mais selon la source citée dans la presse américaine, c’est un différend entre les producteurs de la saga qui aurait mené à l’annulation de ce grand retour de la franchise. Sans donner de noms, on indique qu’un d’entre eux tenait à avancer avec le projet, tandis qu’un autre s’efforçait de lui mettre des bâtons dans les roues. La célèbre poupée Billy, symbole de Décadence, aurait donc depuis été rangée dans un garde-robe jusqu’à nouvel ordre.

Impact indéniable

L’impact de la saga demeure tout de même incontestable; à sa sortie, en 2004, le premier chapitre avait marqué sa génération au fer rouge. On lui attribue également la paternité d’un nouveau sous-genre horrifique: la torture porn. Ce terme à la mode dans les premières années du nouveau millénaire désigne des films mettant de l’avant des scènes d’une violence inouïe où les meurtres et séances de torture sont présentés de manière insistante, impudique et explicite, à l’image de la pornographie.

Dans la série, un tortionnaire surnommé Jigsaw plaçait ses victimes dans des situations, mécanismes ou trappes les poussant à faire des choix [souvent littéralement] déchirants. Les victimes pouvaient en effet s’en sortir vivantes, mais non sans être d’abord horriblement mutilées. Les 10 chapitres de la série, lancés entre 2004 et 2019, ont engrangé des recettes mondiales de plus de 100 milliards de dollars américains.