
Après avoir vu un documentaire sur la création de la mythique chanson We Are the World, deux Québécois ont eu l’idée de recréer au complet la vidéo en imitant tous les chanteurs, avec voix et costumes. Le résultat est impressionnant. «On a dû passer entre 100 et 150 heures là-dessus», évalue Claude Cyr.
Travaillant tous les deux en musique, Claude Cyr et sa conjointe, Julie St-Georges, ont regardé avec intérêt The Greatest Night in Pop, sur Netflix. Le documentaire retrace la fameuse nuit où les plus grands chanteurs de la planète se sont réunis pour chanter une même chanson.
«Ma blonde chante – elle a déjà fait des chœurs pour Jean-Pierre Ferland et Ginette Reno – et moi, je fais de la musique, mentionne Claude Cyr. On écoute ça et on se dit: tabarouette, on serait-tu capable de faire ça?»
Faire toutes les imitations
Rapidement, le musicien de 59 ans a recréé intégralement la piste musicale de We Are the World. Pour les imitations, ç’a été une autre paire de manches.
«Julie est une chanteuse dans la vie, mais moi, je ne me considère vraiment pas comme un chanteur, admet Claude Cyr, qui travaille comme représentant dans l’industrie de la musique. Mais on tenait à faire toutes les imitations.»
Ils ont non seulement imité les 21 solistes, dont Cyndi Lauper, Bob Dylan, Diana Ross et Bruce Springsteen, mais aussi les artistes qui étaient présents en studio sans avoir de solo, comme Dan Aykroyd, Lindsay Buckingham et Smokey Robinson. «On regardait ceux qui étaient les plus drôles, les plus marquants, et on les a ajoutés», dit Claude Cyr.
Claude Cyr et Julie St-Georges ont fait les chœurs en plusieurs prises.
Capture d’écran YouTube
Capture d’écran YouTube
Quelles ont été les voix les plus difficiles à imiter? Claude Cyr répond Ray Charles pour lui. «Il faut que tu essaies de chanter avec la voix dans le palais. C’était compliqué. Pour Julie, c’est probablement Steve Perry, de Journey. Il a une voix unique et exceptionnelle, beaucoup trop haute pour moi.»
Courir les friperies
Une fois toutes les imitations en boîte, Julie St-Georges a dit à son conjoint que ce serait bien de recréer le clip visuellement. «Je n’avais pas compris tout le temps qu’on perdrait avec ça! dit le musicien en riant. À partir de la fin des Fêtes, à toutes les fins de semaine, on cherchait des perruques ou des morceaux de linge au Renaissance ou ailleurs.»
Le couple a poussé son imitation des solistes jusqu’à reprendre des perruques et costumes semblables.
Capture d’écran YouTube
Claude Cyr a ensuite appris à faire du montage vidéo, ce qu’il n’avait jamais fait. «J’en ai fait au fur et à mesure, mais c’était long! J’aurais aimé sortir la vidéo le 7 mars, pour coïncider exactement avec le 40e anniversaire de la sortie de We Are the World, mais je n’avais pas fini le montage!»
Claude Cyr et Julie St-Georges.
Photo fournie par Claude Cyr
Impossible de parler de We Are the World et d’imitations sans penser à André-Philippe Gagnon. «Je serais honoré qu’il voie notre vidéo parce que sa prestation au Tonight Show était incroyable, dit Claude Cyr. Il faisait tout le monde, les gars comme les filles. C’est vraiment lui, le précurseur.»
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